Le Zhan Zhuang est surement l’exercice  qui est le plus identifiant du Yi Quan. Son fondateur Wang Xiang Zhai attachait beaucoup d’importance à cette pratique. Pour la partie santé du Yi Quan, il semble qu’elle fut quasi exclusive. Zhan Zhuang se traduit habituellement  par posture du pieu, de l’arbre ou d’enracinement.

 

La posture Zhan Zhuang (ZZ) peut-être méthode méditative de non-pensée, proche du zen japonais (le Tai Ki Ken l’appele ritsu-zen : zen debout), ou proche de certaines pratiques de différents Boudhismes. Elle peut-être un moyen d’amélioration de la santé, recherche de bien-être et enfin un outil de construction d’une structure corporelle particulière pour l’art martial. Ces trois aspects du ZZ ont une séparation très floue et les zones de superposition sont très larges.

 

Le ZZ associe l’immobilité d’une posture corporelle à une attitude mentale (pensée créatrice : yi). Et, les directives essentielles sont bien-être, détente, confort, plaisir… positivisme sans égocentrisme. « - La forme détermine la pensée, la pensée modèle la forme, la pensée naît de la forme, et la forme se transforme en pensée.»* Pour faire court, forme et pensée se combinent avec souplesse et le Qi circule sans être dirigé. A propos de la forme, xing et kata respectivement en chinois et japonais. Ce terme est à différencier de celui de moule qui lui sert souvent de synonyme. Le moule formate,  reproduit à l’identique. La forme guide, oriente vers. Le moule contraint. La forme adapte le matériau, ou le corps. L’organisation actuelle du sport au sein de fédérations qui ont des rapports à transmettent au ministère de tutelle, tend à systématiser, à classer pour donner l’image d’une organisation carrée et donc crédible.

 
















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Richard BERTRAND